Le trek est une aventure forte et vivante dans laquelle il faut se préparer un minimum ! Que ce soit pour le Népal, le Mont Blanc ou le désert, voici dans cet article une base de travail pour votre projet.
1. Faites une check list
Mon kit de survie de poche est un bon début, mais vous devez réfléchir à l’équipement que vous prévoyez d’emporter, notamment un sac de couchage, un matelas gonflable, une tente, un réchaud de camping, du carburant, de la nourriture, de l’eau, des vêtements et d’autres articles essentiels.
2. Examinez votre équipement
Dépliez votre tente et vérifiez les coutures. Vérifiez qu’il n’y a pas de déchirures dans votre sac de couchage, vérifiez l’armature et les sangles de votre sac à dos, testez votre réchaud de camping, aiguisez votre couteau et réapprovisionnez les articles de la trousse de premiers secours. Assurez-vous que vos vêtements et vos chaussures sont bien ajustés.
3. Étudiez les cartes et les itinéraires
Assurez-vous d’avoir les cartes les plus récentes. Les sentiers peuvent être détournés en raison de changements de propriété foncière, de conditions météorologiques difficiles ou d’autres raisons. Il n’est pas rare que les sentiers non balisés soient envahis par la végétation ou que de nouveaux sentiers non balisés soient créés. Dans de nombreuses régions, les sentiers qui sont praticables en une saison peuvent ne pas l’être en une autre saison.
4. Déterminez le poids que vous êtes prêt à porter
Il faut généralement pour une journée de trek 2 à 3 litres pour s’hydrater correctement. Si vous n’avez pas accès à de l’eau potable, vous devez soit la transporter, soit transporter des matériaux de purification de l’eau. Ajoutez le poids de votre équipement, de vos outils, de votre nourriture et d’articles tels qu’un appareil photo, un journal et un téléphone portable, et vous obtiendrez facilement 16 à 23 kilos.
5. Laissez des informations sur votre itinéraire prévu à votre famille ou à vos amis
Même les plus grands alpinistes laissent leur itinéraire à leur proches ou aux autorités avant leur départ. Les signaux des téléphones portables ne sont pas toujours fiables, surtout en montagne et dans les canyons. Même la personne de plein air la plus expérimentée et la plus prudente peut avoir des problèmes.
6. Ayez un plan d’urgence
La nature est imprévisible. Une fois que vous êtes sur le sentier, la planification continue. Notez mentalement ou par écrit les endroits où vous trouverez des parcelles de plantes comestibles, de l’eau accessible et de bons abris pendant votre randonnée. La meilleure façon de ne pas se retrouver dans une situation de survie est de pratiquer ce que vous feriez si vous étiez dans une telle situation. Si vous avez accès à une zone boisée, entraînez-vous à construire un abri en débris, à faire du feu avec une perceuse manuelle ou à tordre des fibres d’aconit pour en faire une corde. Vous n’avez pas besoin de maîtriser ces compétences, mais savoir ce qui est possible fait souvent la différence entre la survie et le désastre.
7. Vérifiez les conditions météorologiques locales
Que ce soit la pluie, l’orage, la tempête de neige ou encore le risque avalanches, il existe une multitude de dangers liés à la météo toujours incertaine en montagne. Mieux vaut différer un départ que de ne pas revenir du tout !
8. Vérifiez et revérifiez chaque objet que vous prévoyez d’emporter
Les briquets et les piles de lampe de poche sont légers ; c’est une bonne idée d’en emporter des supplémentaires. Les barres énergétiques ne contiennent pas de sucre raffiné, durent jusqu’à 9 mois et constituent une excellente alternative lorsque vous ne pouvez pas préparer de nourriture.
9. Familiarisez-vous avec la flore et la faune locales
Étudiez les guides de terrain et les sites Web bien organisés, afin d’avoir une idée de ce qui vit là où vous allez partir en randonnée. Les aliments sauvages en saison constituent un délicieux complément aux aliments achetés. Dans une situation de survie, les insectes et les petits animaux faciles à attraper peuvent faire la différence. Encore une fois, vous n’êtes pas obligé de les manger, mais il est utile de savoir ce qui est comestible et ce qui ne l’est pas, et d’avoir une idée générale de la façon de préparer les aliments sauvages.
10. Emportez une poubelle
Dans l’arrière-pays, vous devez emporter ce que vous avez apporté, alors assurez-vous d’avoir une poubelle que vous pouvez fermer hermétiquement pour éviter de contaminer les autres articles de votre sac. Le papier toilette biodégradable est une alternative, mais vous aurez toujours des emballages alimentaires et d’autres produits qui ne peuvent pas être laissés derrière vous de manière éthique.
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