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Réparation de montres : types de pannes, principes et enjeux du métier

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Marcher, courir et même dormir avec le temps. Dis comme tel, la métaphore peut paraître abrupte, bien que n’étant pas très loin de la réalité. Nous parlons bien entendu de la montre, qui se porte sur soi, servant à mesurer le temps. À la différence des horloges ou des pendules, cet instrument peut être emporté lors de déplacements sans que son fonctionnement soit altéré. Lorsque cela arrive, l’intervention de spécialistes réparateurs appelés horlogers devient sans doute indispensable.

Les différents types de panne de montre

Plusieurs défauts de fonctionnement peuvent intervenir et empiéter sur la bonne marche d’une montre. Ces défauts de fonctionnement concernent généralement les manipulations maladroites ou alors une usure naturelle causée par le vieillissement ou la poussière.

Généralement, une panne de montre intervient lorsqu’elle tombe, entraînant la casse du balancier. Le problème survient aussi lorsque le ressort est cassé après un remontage trop puissant ou une usure naturelle.  Ainsi, faire réparer une montre, c’est remettre en bon état les vis ou pièces manquantes, les axes cassés au remontage, un spiral déformé ou encore un mauvais réglage de la position du balancier, qui peuvent être rangés dans la catégorie des comportements maladroits à l’origine du dysfonctionnement des montres.

Dans l’autre sens, la poussière et les saletés peuvent de même entraîner une panne, bloquant le mécanisme interne et entraînant l’arrêt systématique de la montre. Par ailleurs, il est également possible que le ressort moteur se décroche de ses extrémités à cause du vieillissement du matériau. Quoi qu’il en soit, il est conseillé de passer par un service de réparation de montres pour retrouver un usage correct et fonctionnel de son joyau.

Le métier d’horloger : principes et formations requises

Le réparateur de montres désigne la personne qui répare, nettoie, règle et assemble les différentes parties des mécanismes, des montres et des horloges en vue de les mettre en bon état de fonctionnement. Dans le principe, ce spécialiste porte le nom d’horloger avec pour fonction d’examiner les instruments défectueux pour établir un diagnostic sur l’origine de l’anomalie, d’évaluer les coûts de réparation et de procéder à la réparation proprement dite dans un magasin ou chez un artisan.

En atelier de fabrication, il se consacre au montage et à l’assemblage, des montres classiques aux modernes dotées d’un système de montage et de démontage spécifique. De façon précise, les horlogers exercent toutes les opérations d’assemblage, de posage d’aiguilles et de cadrans, d’emboîtage, de réglage et d’achevage de tous types de montres.

Activité de haute précision, relancée par les nouveaux matériaux et les technologies de pointe, le métier de réparateur horloger est accessible avec un diplôme de niveau CAP/BEP en électronique, électrotechnique et en équipement ménager. Une formation spécialisée d’un niveau bac + 2 dans les mêmes secteurs peut par ailleurs être requise pour plus de technicité, d’habileté, de logique et d’efficacité.

De l’enjeu de la réparation des montres pour l’environnement

La réparation de montres, tout comme le principe du recyclage, comporte des enjeux environnementaux considérables. Pour peu que l’on répare pour ne pas jeter, la réparation de montres participe ainsi au positionnement en faveur de l’écologie, qui de plus en plus commence à devenir la chasse gardée de l’industrie horlogère. En amont, cette dernière mise désormais sur des programmes de recyclage de déchets plastiques, mais aussi sur des matériaux recyclés moins nocifs pour l’environnement dans le processus de fabrication.

Ainsi, pour certaines marques, le bracelet, le cadran et le boîtier sont désormais conçus à partir de déchets plastiques issus de l’océan. Le principe pour la réparation reste le même, l’objectif des horlogers étant la récupération à pourcentage élevé des garde-temps qui passent par l’atelier de réparation. D’ailleurs, la réparation limite davantage les ressources liées à l’unité de production. Ce faisant, les réparateurs horlogers participent à la réduction de l’impact de l’horlogerie sur l’environnement, en réduisant les déchets y afférants.

Le secteur évolue à si grands pas que l’heure est désormais aux montres solaires, qui garantissent une durée de vie illimitée, réduisant également les risques de dysfonctionnement. L’un dans l’autre, l’objectif de la réparation horlogère est de redonner une deuxième vie à une montre, sans impact énergétique et écologique sur l’environnement.

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